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.: Extraits de l'opéra :.


Les deux extraits initiaux

Extrait de l’opéra "Orphée et Eurydice" (1774 pour la version française) de C.W. Gluck (livret français de Pierre-Louis Moline)

J'ai perdu mon Eurydice,
Rien n'égale mon malheur
Sort cruel ! quelle rigueur !
Rien n'égale mon malheur !
Je succombe à ma douleur !
Eurydice… Eurydice…Réponds, quel supplice !
Réponds-moi !
C'est ton époux fidèle
Entends ma voix qui t'appelle…
J'ai perdu mon Eurydice,
Rien n'égale mon malheur
Sort cruel ! quelle rigueur !
Rien n'égale mon malheur !
Je succombe à ma douleur !
Eurydice, Eurydice !
Mortel silence ! Vaine espérance !
Quelle souffrance !
Quel tourment déchire mon cœur !
J'ai perdu mon Eurydice,
Rien n'égale mon malheur
Sort cruel ! quelle rigueur !
Rien n'égale mon malheur !
Sort cruel ! quelle rigueur !
Je succombe à ma douleur !

 

Extrait de l’opéra "Orphée et Eurydice" (1774, pour la version française) de C.W. Gluck (livret français de Pierre-Louis Moline)

[Il se retourne avec impétuosité et regarde Eurydice.]

ORPHEE :
Oh ma chère Eurydice.

EURYDICE [Fait un effort de se lever] :
Orphée ! O ciel ! je meurs...

Elle meurt.

ORPHÉE :
Malheureux, qu'ai-je fait ?
Et dans quel précipice
M'a plongé mon funeste amour ?

[S'approche de Eurydice avec précipitation]

Chère épouse !… Eurydice ! Eurydice !… Chère épouse !

[Il la secoue.]

Elle ne m'entend plus, je la perds à jamais !
C'est moi qui lui ravis le jour !
Loi fatale ! Cruel remords !
Ma peine est sans égale.
Dans ce moment funeste
Le désespoir, la mort
Est tout ce qui me reste.


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Les 5 extraits suivants

L'AMOUR
L'amour vient au secours de l'amant le plus tendre.
Rassure-toi, les dieux sont touchés de ton sort.
Dans les enfers tu peux te rendre ;
Va trouver Eurydice au séjour de la mort.
Si les doux accords de ta lyre,
Si tes accents mélodieux
Apaisent la fureur des tyrans de ces lieux,
Tu la ramèneras du ténébreux empire.

Extrait de l’opéra « Orphée et Eurydice »
de Christoph Willibald Gluck.


L’AMOUR
Apprends la volonté des dieux :
Sur cette amante adorée
Garde-toi de porter un regard curieux,
Ou de toi, pour jamais, tu la vois séparée.
Rends-toi digne de ses bienfaits !
Soumis au silence,
Contrains ton désir,
Fais-toi violence,
Bientôt à ce prix tes tourments vont finir.

Extrait de l’opéra « Orphée et Eurydice »
de Christoph Willibald Gluck.


Quel est l'audacieux
Qui dans ces sombres lieux
Ose porter ses pas,
Et devant le trépas
Ne frémit pas ?
Que la peur, la terreur
S'emparent de son cœur
À l'affreux hurlement
Du Cerbère écumant
Et rugissant !

Extrait de l’opéra « Orphée et Eurydice »
de Christoph Willibald Gluck.


Quels chants doux et touchants
Quels accords ravissants!
De si tendres accents
Ont su nous désarmer
Et nous charmer.
Qu'il descende aux enfers!
Les chemins sont ouverts.
Tout cède à la douceur
De son art enchanteur,
Il est vainqueur.

Extrait de l’opéra « Orphée et Eurydice »
de Christoph Willibald Gluck.


Mais d'où vient qu'il persiste à garder le silence ?
Quels secrets veut-il me cacher ?
Au séjour de la mort devait-il m'arracher
Pour m'accabler de son indifférence ?
Oh destin rigoureux !
Ma force m'abandonne,
Le voile de la mort retombe sur mes yeux !
Je frémis, je languis,
Je frissonne, je tremble, je pâlis,
Mon cœur palpite,
Un trouble secret m'agite,
Tous mes sens sont saisis d'horreur
Et je succombe à ma douleur.

Extrait de l’opéra « Orphée et Eurydice »
de Christoph Willibald Gluck.


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